Le plan National de Développement des Ressources Humaines (PNDRHS) dans son volet ‘Rationalisation des Ressources Humaines’, en République Démocratique du Congo, exige la maitrise des effectifs, leur répartition équitable entre les milieux urbain et rural en tenant compte du profil qu’exige chaque poste dans le respect du cadre organique et des normes d’une part, et d’autre part un suivi des actes administratifs posés. La Gestion des Ressources Humaines se porte sur les principaux éléments dont le respect de l’organigramme et du processus de recrutement.

Cette procédure vise l’amélioration d’accès au régime statutaire des services publics et la gestion harmonisée et sécurisée de la carrière de l’agent de santé. En effet, les ressources humaines sont contrôlées en amont, sur le plan pédagogique, lors de leur formation en diverses filières en sciences de santé et, en aval, sur le plan professionnel, sous l’angle administratif, en ce qui concerne la gestion de leur carrière, et sous l’angle technique lors du contrôle de la mise en œuvre de leurs compétences acquises et de l’environnement dans lequel elles évoluent, en passant par leur développement professionnel continu (DPC).

C’est dans ce cadre qu’une mission d’inspection de la conformité et de la légalité des effectifs des cadres et agents au cadre organique, la rémunération ainsi que la vérification des actes administratifs posés dans les structures des soins publiques et confessionnelles a été financée par l’Union Européenne, à travers la subvention gérée par le FDSS en novembre dernier, dans les BCZ, les HGR et 3 Centres de santé dans chaque zone d’Adi et d’Ariwara, situées dans la province de l’Ituri.